Un temps à ne pas mettre un maraîcher dehors…

Temps gris et froid sur les Grivauds

Pour un maraîcher, l’hiver c’est toujours trop long ! Les jours commencent à peine à se rallonger et c’est d’autant plus difficile à percevoir que de nombreux nuages colonisent notre ciel. Les températures ne décollent pas et même si les gelées sont rares on se bat pas pour aller récolter les poireaux… On guette la moindre éclaircie et on joue les héliotropes pour prendre un maximum de lumière.

Des courges, il en reste encore ! Principalement des Butternuts, des Trombas et des Sucrines.

N’empêche, même dans ces conditions hostiles, le boulot avance. On fait un saut chez nos voisins les « mangetouts » pour voir comment se conservent nos courges et – bonne surprise ! – ça se passe plutôt bien ! Du coup, on en fait profiter nos deux Amap, pour lesquelles on se remet à préparer des paniers après deux semaines de pause. Pour la vente à la ferme et le marché de Vichy, on se débrouille pour récolter un maximum de choses avant la gelée de vendredi (-5°C).

Écossage des haricots à rame

L’hiver, c’est aussi le bon moment pour faire avancer les tâches administratives, ranger le bureau, trier les graines… D’ailleurs, on en profite pour écosser nos graines de haricots à rame et celles des radis glaçons qu’on a récoltées à une époque déjà lointaine où on travaillait en tee-shirt en se plaignant de la chaleur.

Histoire de finir la semaine sur une touche positive, sachez qu’une de nos clientes nous a décerné samedi le prix des légumes «les plus choupinets» du marché de Vichy. Curieusement, Fabrice n’est pas chaud pour en faire un slogan…

À la semaine prochaine !

Au menu pour 2019 : toujours plus de légumes et de biodiversité !

Moutarde chinoise sur fond de roquette

Une nouvelle année se lève sur notre ÉcoJardin et c’est l’occasion de vous souhaiter, à vous qui nous suivez, tous nos vœux de réussite ! On a une pensée particulière pour tous ceux qui nous ont aidés dans nos cultures : nos deux stagiaires (Alexandra et Laurence), nos wwoofeurs de l’été et nos familles, dont le soutien indéfectible nous est précieux ! Une pensée amicale enfin pour nos Amapiens et nos clients de vente à la ferme, qui sont à nos côtés depuis la création du jardin en 2011.

L’année passée a été riche en nouveautés pour nous ! Avec la création du GAEC, le jardin a pris une nouvelle ampleur : on sème plus, on plante plus et on récolte plus ! Et même si c’est encore une année de transition, la réussite de certaines cultures nous encourage ; on a été fiers de vous faire déguster nos haricots, nos laitues, nos tomates, nos courges, nos scaroles, notre mesclun et … nos physalis ! Nous sommes aussi fiers d’avoir persisté dans le sillon tracé par Fabrice depuis 2017 : la technique du Sol Vivant que nous expérimentons dans nos serres et nos champs porte indéniablement ses fruits. Et puis, c’est aussi cette année que nous avons fait nos premiers pas sur le marché de Vichy. L’accueil qui nous est fait nous stimule encore un peu plus, s’il en était besoin !

Résolution de Mi-Roux pour la nouvelle année : arrêter de marcher sur les cultures. C’est ambitieux pour lui !

L’année à venir sera tout aussi palpitante ! D’abord, on aimerait pouvoir tenir notre stand tous les samedis à Vichy – actuellement, c’est seulement toutes les deux semaines. Ensuite, on se prépare à installer nos premières haies d’arbres fruitiers au milieu de notre grand champ de légumes. Bref, toujours plus de légumes dans toujours plus de biodiversité, voilà notre programme !

Bonne année à tous,

Fabrice et Denis

Joyeux solstice !

De Erza à Quenelle : «Faut qu’ils arrêtent de se plaindre, elle est belle leur mâche !»

Comme vous l’avez vu avec le précédent article, un paysan, ça aime bien se plaindre. D’ailleurs, on l’a bien senti à la Journée de Maraîchers organisée par la Frab, ce mardi : l’année n’a pas été marrante pour tout le monde. Évidemment, le climat n’a convenu à personne et on a bien eu notre lot de ravageurs (limaces, altises et mouches en tout genre) mais on se rend compte que même après une année très dense, le moral est meilleur chez nous que chez certains collègues. En particulier, on a été assez fiers de présenter nos techniques de sol vivant. On a bien senti un peu de scepticisme mais on sait déjà qu’on sera pris au sérieux rapidement si d’autres bonnes années suivent.

Des épinards en pleine forme !

Autre motif de satisfaction : nos cultures d’hiver sous serre vont plutôt bien ! En particulier, les épinards prennent du poil de la bête de jour en jour. Bonnes conditions climatiques ? Les températures sont douces, il pleut très peu et il y a toujours un peu de vent : idéal pour des serres bien saines. À moins que ça ne soit plutôt les effets d’un sol qui commence à devenir vraiment bien actif ? De la même manière, nos mâches décollent partout, quelle que soit la période de plantation. On profite d’ailleurs de la douceur pour en planter une dernière série.

Dans les bonnes nouvelles de la semaine, il y a cette jolie vente de courges ‘spéciale Amap’ qui nous a permis de faire significativement baisser nos stocks. Un passage à la ferme des Mangetouts (c’est là qu’elles sont stockées) nous permet de vérifier que la conservation se passe bien. L’occasion pour nos amis suisses de nous faire découvrir leur dernière création : une confiture de courges à la vanille et au citron. Un régal !

À la semaine prochaine et d’ici-là, bonnes fêtes à tous !

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Nous paysans, oubliés de la Macronie

Ça y est, notre président Macron a lâché du lest aux gilets jaunes. Il paraît que ça se chiffre à une dizaine de milliards pour l’État, ce qui serait un geste conséquent. En découvrant la liste des mesures prises pour redonner du pouvoir d’achat aux classes laborieuses, on constatera, une fois de plus, que nous, les paysans, avons à nouveau été complètement oubliés. En cherchant un peu sur le web, on tombe sur une étude menée en 2017par la MSA dont les résultats étaient édifiants : «En2016, près de 20% des exploitants ne pouvaient pas se verser de salaires alors que 30% d’entre eux touchaient moins de 350 euros par mois.» En ce qui nous concerne, c’est seulement de justesse qu’on est passés à cette deuxième catégorie cette année. Nous payons nos charges mais notre salaire est principalement composé des légumes que nous ramenons chez nous. Et pour ce qui est du temps de travail, nous battons des records : un agriculteur travaillerait en moyenne 53h par semaine (selon la même étude). Nous, en maraîchage diversifié, on dépasse largement cette moyenne.

Cette semaine, Sandrine vient apporter sa touche personnelle à notre stand sur le marché de Vichy : un délicieux gâteau à la courge !

« Mais alors, nous direz-vous, que faites-vous encore dans vos champs ? » Eh bien, il y a trois explications à ça. D’abord, nous pratiquons un travail qui nous épanouit, physiquement et psychologiquement. Nous aimons vaquer dans notre jardin, voir nos légumes pousser, voir la nature environnante changer de palette de couleurs à chaque saison, voir évoluer autour de nous insectes, oiseaux, chats et ânes. Ensuite, notre travail est reconnu socialement : nos clients sont satisfaits de nos légumes et nous le disent. Ça aide beaucoup, surtout lorsqu’on sort d’une semaine glaciale comme celle qui vient de se terminer. On a encore pu le constater ce samedi sur le marché de Vichy : nos légumes s’arrachent littéralement ! À 10h nos caisses sont presque vides et on ré-étale nos courges pour donner l’impression d’un stand encore un peu fourni…

«La transition écologique, c’est nous !»

Oui, même pour tailler nos haies on travaille à la main !

Mais le plus important pour nous, c’est que notre travail est en adéquation permanente avec nos valeurs écologistes. Par notre choix d’un travail essentiellement manuel, par notre pratique MSV (Maraîchage sur Sol Vivant), par notre choix de vendre en circuits courts, nous stockons plus de carbone que nous n’en émettons. Si demain le cours du pétrole devait s’envoler, nous pourrions encore travailler et produire de la nourriture. Quel autre secteur d’activité pourrait en dire autant ? Nos sols, constamment couverts, ne s’érodent pas, ne se lessivent plus et se chargent en humus et en vie souterraine. Nos longues haies un peu hirsutes, nos prairies peu entretenues, notre petit étang, tout ça permet à une biodiversité impressionnante de s’installer chez nous. Pour faire un peu pompeux, notre activité a des externalités positives : elle contribue à l’amélioration de l’écosystème qui l’accueille, et ce faisant a des répercussions positives sur la santé de ceux qui la fréquentent ou l’entourent. Dans un pays avec un taux de chômage élevé, qui se targue de vouloir promouvoir une certaine «transition écologique», il faudra bien qu’on se décide rapidement à créer tous ces emplois qui allégeraient la charge de travail des paysans et leur permettraient de satisfaire la demande croissante en produits bio et locaux.

Télescopage malheureux de l’actualité, c’est aussi cette semaine que nous avons reçu un courrier de la DDT nous informant que nous pourrions avoir à rembourser une partie de la DJA (Dotation Jeunes Agriculteurs) que Fabrice avait reçue au moment de son installation. Motif : Fabrice n’a pas réussi à se dégager un SMIC au bout de 5 ans d’exercice… Cette condition ubuesque, complètement inadaptée aux petites exploitations maraîchères, fait peser sur nous une lourde menace économique. Nous nous défendrons, évidemment, car notre cause est juste. Mais que d’énergie et de temps perdus !

Que notre lecteur nous excuse de la tonalité un peu amère de cet article, mais il y a des colères qui doivent s’exprimer. Et notre activité nous laisse peu de temps pour du militantisme… Alors il nous restait la plume. On retournera dans nos champs un peu plus légers, préparer les dernières distributions d’Amap avant la coupure des fêtes.

À la semaine prochaine !

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À petits pas vers la nouvelle serre à plants !

Découpe de l’ancienne serre

On vous avait déjà raconté qu’une nouvelle serre était en construction aux Grivauds. Mais en réalité, c’est plutôt une résurrection à laquelle on assiste ! Car tout le matériau qu’on utilise est issu d’une serre que Fabrice avait installée quelques années plus tôt et qui avait été tristement pliée par un coup de vent. Du coup, Fabrice trie les pièces réutilisables et raccourcit les arceaux abîmés. Il s’y met les jours où le temps s’y prête et où les récoltes ne nous accaparent pas.

Côté plantation, on n’a pas chômé non plus ! Un peu de mesclun, deux caisses de salades et une belle série de mâche ont trouvé leur place au chaud dans nos serres. La douceur de ces derniers jours permet de belles reprises de tout ce que nous avons repiqué récemment. Les blettes décollent (ainsi que leurs petites sœurs, les mini-blettes), les épinards se remplument et la roquette semble déjà avoir oublié sa dernière coupe !

Laurence à la récolte des derniers céleris raves

Cette semaine, on a reçu de nouveau Laurence pour une journée de stage. Au programme : récolte de céleris-raves et désherbage. D’ailleurs, en parlant de désherbage, on a aussi commencé à éliminer quelques tâches de potentilles en plein champ et on a un peu toiletté nos fraisiers. Des travaux qui nous font prendre un peu d’avance sur le printemps…

À la semaine prochaine !

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Voici la saison des longues nuits

Dernière récolte de mâche de plein champ

À une vingtaine de jours du solstice d’hiver, les jours se sont considérablement raccourcis et même si les températures restent douces, nos légumes ne s’y trompent pas et se sont un peu mis en veille. Nos journées finissent plus tôt et ça nous laisse un peu plus de temps pour cuisiner nos (trop) nombreuses courges… Mécaniquement, la proportion du temps consacrée à la préparation des paniers et du marché augmente. On récolte toujours beaucoup : poireaux, carottes, mâche, mesclun, batavias, scaroles, etc.

Mardi, Fabrice participe à une formation animée par Gilles Domenech organisée par la FRAB AuRA autour de la vie des sols et des techniques de Maraîchage sur Sol Vivant (MSV). Il en revient avec des idées plein la musette ; attendez-vous à voir pousser plein d’engrais verts sur nos parcelles dans les années qui viennent… Symboliquement, c’est aussi cette semaine qu’on a commandé nos premiers porte-greffes pour l’installation de nos futures haies fruitières.

Serre nº4 : on termine la planche de mâche avec 4 caisses de mesclun !

Jeudi, Laurence fait un (bref) retour aux Grivauds ! Depuis son premier stage chez nous en août, elle a passé le pas, s’est inscrite à une formation (BPREA) et apprend tous les aspects du métier, tant théoriques que pratiques. Ce jour-là, on lui réserve quelques récoltes bien typiques de la saison (poireaux, mâche et carottes) et une plantation de mesclun. On a tellement de choses à se raconter que j’en oublie de prendre des photos…

À la semaine prochaine !

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On a un plan !

Lundi, première gelée aux Grivauds. Fabrice montre le chemin le plus court pour retourner se mettre à l’abri.

Ce lundi, les Grivauds ont revêtu un beau manteau brillant de givre. On fait le tour du jardin, histoire de prendre quelques photos et on retourne bien vite se barricader au chaud dans notre bureau… Et là, assis entre les graines de mesclun, les piles de factures et chatmouth, nous fomentons un plan. Oui, un plan… de culture pour 2019 ! Pour cette année, on avait un peu improvisé, il faut bien l’avouer… Le fait d’avoir un plan de culture pour l’année prochaine nous permet d’anticiper dès à présent les planches à bâcher, pour gagner du temps sur le désherbage de printemps. Car, contrairement à du maraîchage sur sol nu, sur sol vivant le gros du désherbage a lieu avant l’installation de la culture !

Bigre, on a plus de carottes que prévu ! (Et en plus, elles sont bonnes…)

Bon, le gel n’a pas duré toute la semaine et on est bien vite retournés sur le terrain. Les dégâts de ce premier épisode de froid sont limités ; on dit tout de même au revoir à nos fenouils et à nos physalis… Comme les sols sont de nouveau bien humides, on se dépêche de faire rentrer nos légumes racine ; cette semaine, on s’attaque aux céleris-raves et aux carottes !

L’hiver s’installe doucement et on en profite pour lancer quelques chantiers qui nous tiennent à cœur. Comme par exemple, l’installation d’une grande extension à la serre à plants à partir des restes d’une serre pliée par le vent quelques années plus tôt. De façon très symbolique, l’espace qui lui sera consacré a été broyé aujourd’hui et balisé par 4 piquets. C’est déjà un début !

À la semaine prochaine !

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La légende du navet géant des Grivauds

Il se dit qu’au fin fond de l’Allier, dans les plaines brumeuses du val de Loire, pousse une espèce de navet qui atteint des tailles vertigineuses : le navet géant des Grivauds. On ne les récolte qu’en ricanant et en marmonnant : «comment on va faire pour vendre des engins pareils ?…». D’aucuns prétendent même les avoir goûtés et les avoir trouvés plutôt bons ! Mais bien sûr, tout ça n’est qu’une légende…

Les épinards attendent le gel de pied ferme !

Plus sérieusement, il faut bien reconnaître que ce sont les récoltes qui nous prennent le plus de temps en ce moment : les journées raccourcissent mais pas les temps de préparation des Amaps et du marché ! Les poireaux, la mâche, le mesclun, tout ça demande mille petites attentions avant d’arriver sur votre table ! On trouve quand même le temps à côté de ça de rentrer nos lignes d’arrosage et de couvrir toutes nos cultures sensibles avant la vague de gel de la semaine prochaine.

Les carottes lèvent (cliquez pour zoomer) !

La grande nouvelle de la semaine, c’est que les carottes de printemps ont levé ! Il a fallu attendre un peu plus de 10 jours après le semis (présenté dans cet article pour rappel) mais le résultat est très enthousiasmant ! On a déjà utilisé cette technique par deux fois (rang à découvert et inter-rang paillé) et on pense qu’on a enfin trouvé le «bon truc» pour réussir nos semis sans travail du sol !

À la semaine prochaine !

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L’ail pour 2019 est en terre !

Caïeux d’ail bien au chaud dans la paille.

La semaine a démarré très fort avec la dernière plantation de plein champ de l’année : l’ail d’automne. L’opération est très simple : à intervalle régulier, on ouvre légèrement la paille, on grattouille la terre au plantoir et on y dépose un caïeux d’ail. Ensuite, on referme grossièrement les trous avec la paille pour que la terre ne voit plus la lumière. Cette culture très longue devrait mettre encore quelques jours avant de sortir de la paille et restera en terre jusqu’à l’été prochain !

Nos courges sont désormais stockées chez les Mangetouts !

Comme la météo devient très instable, alternant les périodes humides et douces avec les journées froides aux petits matins frôlant la gelée, on a décidé de déménager nos courges, histoire de pouvoir les conserver le plus longtemps possible. Ce sont nos amis et voisins Anne-Catherine et Rafaël – les fameux «Mangetouts de Passe-Colère» – qui les hébergeront désormais : il leur restait un petit coin dans un bâtiment de leur ferme, à l’abri du froid. Alignées sur les palettes, nos courges ont l’air encore plus nombreuses que lorsqu’elles étaient empilées dans la remorque sous notre hangar… Et encore, on s’est gardé les potimarrons sous le coude aux Grivauds, histoire de les surveiller de très près…

Alexandra explique à Ramsmouth comment on plante de l’ail.

Autres moments symboliques dans la vie de notre jardin, cette semaine verra aussi la désinstallation de la dernière planche de tomates et de la planche des aubergines. Et comme on n’est pas du genre à perdre du temps, on a déjà planté une nouvelle série de mâches à la place des tomates ! Pour Alexandra, ce sera sa dernière plantation chez nous, l’occasion pour elle de mesurer l’ampleur de ses progrès, en dextérité et en vélocité ! Elle termine cette semaine son troisième (et dernier) stage aux Grivauds. Nous, on est bien tristes de la voir partir mais c’est comme ça… Maintenant, après une semaine de vacances bien méritées, elle entrera dans une dernière longue période de cours avant le Bac, qu’elle obtiendra sans aucun doute de façon tout aussi méritée compte-tenu de son engagement et de son sérieux ! Ça va nous manquer ces moments où elle nous obligeait à réfléchir à notre activité en commençant par un prudent «est-ce que je peux vous poser encore quelques questions ?…» Elle nous a promis de revenir visiter le jardin quand elle sera dans le coin ; alors on lui dit «Passe quand tu veux, Alexandra, tu es ici chez toi !»

À la semaine prochaine !

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Première neige

Neige d’octobre aux Grivauds : du jamais vu !

C’est peu de le dire : le climat, cette année, ne fait pas dans la demi-mesure et nous offre une première neige d’une remarquable précocité : en ce petit matin du mardi 30 octobre, tout notre jardin est blanc ! Bon, dès l’après-midi, la neige avait suffisamment fondu pour qu’on aille récolter les poireaux pour l’amap du lendemain. Dans le champ, les dégâts sont minimes : à part quelques branches de physalis qui n’ont pas supporté le poids de la neige, les fanes de navets et de carottes se redressent rapidement. Par contre, la gelée du mercredi matin aura raison des dernières feuilles de courges et de la plupart des plants de courgettes…

Semis de carottes. Oui, Fabrice est en tee-shirt le 1er novembre…

Plus encore que le froid qui s’installe, c’est le passage à l’heure d’hiver qui nous oblige à lever un peu le pied. Néanmoins, les plantations en serre se poursuivent à un rythme soutenu ! Une nouvelle planche de mesclun est plantée en serre nº5, en lieu et place des poivrons ; les mini-blettes sont plantées en serre nº4, avec une dernière caisse d’épinards, quelques scaroles et des navets. Toujours en serre nº4, on a procédé au semis des carottes de printemps. Pour la technique, c’est la même que celle utilisée pour la dernière planche de plein champ (voir les explications dans cet article) : les lignes de semis sont laissées à l’air libre, seuls les inter-rangs sont paillés.

Encore un stand bien coloré sur le marché de Vichy ! Heureusement que Denis n’a pas mangé toute la roquette avant l’arrivée des premiers clients…

Vendredi, la préparation du marché de Vichy a été particulièrement dense ! On réalise pour l’occasion notre première récolte d’épinards et de mesclun. Comme à chaque fois, on traverse notre champ de part en part pour y récupérer les légumes racines (carottes, céleris-raves, betteraves, radis et navets), les poireaux, les choux, les brocolis, les batavias, les scaroles, la mâche et les physalis. On le reconnaît, sans Alexandra, notre stagiaire, on aurait eu bien du mal à terminer nos récoltes avant la nuit !… En guise de récompense pour cette semaine intense, on quitte le marché du samedi avec les caisses vides !

À la semaine prochaine !

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