Finalement, on a des navets !

De beaux navets violets et jaunes

Après s’être fait dévorer par les altises, après avoir souffert d’une sécheresse inédite puis de pluies très abondantes et enfin d’un épisode de froid assez précoce avec des gelées matinales quasiment systématiques (-4°C mercredi matin), on désespérait d’avoir des navets ! Et puis, à la faveur de quelques après-midi ensoleillées et de nuits plus douces, ils ont fini par former de belles raves ! L’homogénéité de la culture nous surprend même si on se doute que l’amélioration de notre technique de semis y est pour quelque chose… D’abord, on n’a semé que deux graines par motte de terreau (contre 3 l’année dernière). La diminution de la densité permet d’éviter la trop grande concurrence entre plantes et d’augmenter les rendements. Ensuite, on a rapidement mis les plans à endurcir, dans notre deuxième serre à plants (que nous n’avions pas l’année dernière), où ils ont bénéficié de plus de lumière, de moins de chaleur et de plus de protection (contre les altises et les punaises du chou, qui sévissaient encore très fort à cette période). Résultat, les plants étaient plus trapus, plus courts, moins fragiles. Finalement, les piqûres d’altises, au moment de la plantation, n’ont fait que retarder le développement des navets (exactement de la même manière que pour les choux). Petite cerise sur le gâteau, on a couvert tous nos navets et nos radis sous un voile Climatex, afin d’éviter les attaques de mouche. Et donc, on récolte des raves beaucoup moins véreuses que l’année passée ! Quand on vous dit qu’on progresse !

Récolte des céleris raves

En début de semaine, on récolte les céleris-raves et les dernières betteraves. Pour ces dernières, on ne s’attendait pas à en retrouver autant ! Finalement, même avec très peu de feuillage, elles ont continué à grossir. Par contre, ça reste des quantités très modestes et on met tout de côté pour nos Amaps. Du côté des céleris-raves, on est plutôt contents ! D’accord, ils pourraient être encore plus gros, mais au moins, ils sont à taille humaine et on n’est pas obligés de les couper en deux pour les vendre ! En terme de quantité, on est aux alentours de 250 kg, ce qui est tout de même plus du double que l’année dernière (pour le même nombre de plants). Là encore, on a clairement progressé !

Visite de l’ÉcoJardin avec l’équipe de Wwoof France. À droite, Cécile. À gauche, Mi-Roux.

La semaine dernière, on s’est quittés sur une devinette : qui donc est venu nous visiter dimanche ? Eh bien, il s’agissait de l’équipe de Wwoof France ! En particulier de Cécile, qui nous a mis 3 fois à l’honneur cette année sur le site de Wwoof France, en rediffusant des articles de notre blog. Je leur ai fait faire un petit tour du jardin et ils m’ont interrogé sur notre façon d’accueillir les wwoofeurs et sur nos attentes. On leur doit quelques unes des belles photos de cette semaine (zut, je n’ai pas noté le nom du photographe, pardon pardon !).

À la semaine prochaine !