Au cœur de l’hiver, on sème très peu ; quelques salades, un peu de navets et les choux de printemps. Ce qui fait qu’une fois les dernières mâches plantées, on a l’impression que la serre à plants est vide. À partir du moment où les jours se rallongent de manière sensible (en gros, après le 1er février), on commence les premiers semis de printemps. Dans notre cas, c’est avec les oignons qu’on démarre.
«Ah bon ? Vous semez vos oignons ? Vous ne plantez pas de bulbilles ?» vous entends-je déjà demander. Alors, oui, on plante aussi des bulbilles mais on a décidé d’en semer nous-mêmes une bonne partie (la moitié environ). L’année dernière, on en avait déjà semé quelques plaques par curiosité. On avait entendu dire que les oignons semés se conversaient mieux et on voulait s’en assurer. Conclusion : l’expérience a été très convaincante ! En plus d’une bonne conservation, les oignons semés ne montent pas en fleur au moindre stress. Seul inconvénient : le semis prend du temps. Ça nous a pris une matinée pour semer les 22 caisses de mottes nécessaires pour remplir une butte complète de notre grand champ.
Cette semaine, profitant d’une fenêtre de 4 jours sans gelée nocturne, on en a profité pour remettre la pompe en eau et arroser nos serres. Du coup, on a du retirer les voiles et ça permet de bien se rendre compte de l’avancement de nos différentes planches. On vous montre tout ça dans la galerie de photos ci-dessous…
À la semaine prochaine !
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En tout cas, ça a l’air d’être très sérieux le semis d’oignons ! Vous ne devez pas rigoler tous les jours !
j’ai pas du tout la même expérience entre semis et bulbilles. et je ne reviendrais pas au semis pour rien au monde.