C’est symbolique, une tomate. C’est un légume très apprécié, très attendu, pour lequel il est de notoriété publique que «c’est meilleur en saison, cueilli mûr et cultivé chez un petit maraîcher voire en jardin». Et sans produit chimique s’il vous plaît. Même en dépit de la complexité de la culture, qui requiert de nombreuses petites attentions, tous ceux qui ont un petit terrain tente leur chance, parce que cultiver ses propres tomates, c’est déjà le début du bonheur. Cette année, aux Grivauds, elles ont un goût très particulier : elles ont traversé de nombreuses gelées de printemps (certaines en portent encore les stigmates) et deux canicules coup sur coup (celle de juin et celle de juillet). Néanmoins, elles sont là, très tardives, mais finalement plus généreuses que l’année dernière. Alors qu’on n’avait récolté qu’une cinquantaine de kilos la semaine dernière, on passe tout de suite à la vitesse supérieure. Mercredi, la récolte de tomates pour l’Amap tourne au comique : là où on avait mis une heure la semaine dernière pour tout récolter, Fabrice met 4 heures à sortir tous les fruits mûrs des serres. Au total, on pèse 117 kg de tomates. Auxquelles s’ajoutent les « petites » récoltes de la fin de semaine (environ 40 kg). Bref, on assiste à une belle synchronisation des maturations, dans toutes les planches, sans doute due à une baisse généralisée du stress causé par les hautes températures… En tout cas, il était temps qu’on fasse baisser la charge en fruit des pieds : on sentait que la croissance et la nouaison était devenue difficile. Espérons que ça ne nous occasionne pas un creux dans la production plus tard…
Concrètement, que trouve-t-on dans les sachets de tomates de l’Amap et de la vente à la ferme ou sur l’étal du marché de Vichy ? Comme l’année dernière, on a cherché à brosser toute la palette des saveurs, des textures, des formes et des couleurs. Des rondes rouges (Previa et Saint-Pierre), oranges (Earl of Edgecomb) et roses (Rose de Berne) ; des cornues (Jersey Devil) et des striées (Green Zebra) ; et quelques originalités (Indigo, Kakao et Tonnelet). S’il ne fallait en essayer qu’une, Fabrice et moi serions d’accord pour vous conseiller la ronde orange ; cette variété originaire de Nouvelle-Zélande produit des fruits de beau calibre, très charnus, à la texture particulièrement douce, bien sucrés et très peu acides. Une merveille ! À Vichy, ce samedi, nos clients les plus anciens ont très rapidement vidé les caisses de Earl of Edgecomb, signe qu’eux aussi en ont gardé un bon souvenir !
Cette semaine, le jardin a croisé des revenants ! Camille et Aymeric, nos premiers wwoofeurs de l’année, sont de retour pour 3 jours. Officiellement, ils viennent pour récupérer un chaton mais on les croise dans les cultures où ils nous gratifient de leur bonne humeur, de leur humour et … de l’expérience qu’ils ont accumulé au cours des précédents wwoofings. Mardi, Adeline, qui a été wwoofeuse chez nous début juin, passe nous faire un petit coucou : elle est de nouveau wwoofeuse dans le coin, à la ferme de Layat, à Trézelles. Pour l’occasion, est accompagnée de Chloé, stagiaire à Layat. On est contents de montrer à tout ce petit monde qu’on a pris soin des cultures dans lesquelles ils sont intervenus ! Ridha, de son côté, profite de la fin de son stage pour participer à nos récoltes d’échalotes et d’oignons jaunes et s’extasie devant la taille de nos salades… Tu peux, Ridha, on est très fiers de nos Merveilles de Verano ! Merci à toi pour ton passage par chez nous et bonne chance pour tes démarches d’inscription en Bprea !
À la semaine prochaine !
Après tomber dans les pommes, on peut maintenant tomber dans les tomates ? Ça me plait !
C’était un plaisir de vous retrouver ! Et de faire la connaissance de Camille et d’aymeric ! Qu’il est beau (et bon !!!) le jardin ! Bravo pour votre travail !