La salade aux Grivauds, c’est sacré ! Alors passer une semaine sans récolter une salade, ça nous fait tout drôle… La faute à la sécheresse, la faute à notre manque de vigilance (nos salades avaient beaucoup plus soif qu’on ne le croyait), la faute au fait que la série actuelle est plantée sur une planche un peu paresseuse ; bref, les salades qu’on était censés récolter en ce moment montent à fleur au lieu de pommer. C’est tout de même très symptomatique d’une saison très rude où le moindre relâchement sur l’irrigation d’une culture a des conséquences délétères pour la récolte. On l’avoue, on comptait un peu sur la vague de pluie prévue ce début de semaine. Selon les sites, on pouvait compter entre 10 et 20 mm de pluie sur trois jours. Au final, on a reçu 0 mm, ce qui est peu. Du coup, on continue d’arroser tout notre champ par rotation. Sans parler des tournées de goutte-à-goutte (serres, courgettes, courges et choux). Beaucoup d’énergie (et d’eau) dépensée pour maintenir notre champ le plus vert possible. Certaines cultures semblent s’en satisfaire et sont bien poussantes ; on a de belles surprises dans les choux depuis que les altises sont parties, notamment. Pour d’autres cultures, nos arrosages sont insuffisants pour maintenir le sol hydraté et il faudra attendre la prochaine pluie pour que la croissance revienne (céleris raves et betteraves par exemple). Qu’on se rassure néanmoins, les salades reviendront dans les semaines qui viennent, en même temps que les premières scaroles.
Cette nouvelle envolée du mercure (35°C attendus pour dimanche et lundi) rend problématique les dernières plantations de plein champ : on installe en ce moment des légumes qui n’apprécient guère les fortes températures, comme la mâche, la roquette et les épinards (ces deux dernières sont des séries précoces destinées à faire du mesclun de début d’automne). Du coup, comme pour les choux lors des dernières canicules, on procède à un ombrage de la planche. Comme il nous est impossible d’enfoncer des arceaux dans nos passes-pied, on surélève le voile d’ombrage avec des cagettes…
À nos côtés cette semaine, pour traverser cette vague aride en bonne compagnie, il y a Léa et Jérémy, nos deux wwoofeurs du moment. Léa nous vient d’Allemagne mais parle très bien français. Elle sort tout juste de son abitur (équivalent du BAC en Allemagne) et la voilà déjà sur les routes, de ferme en ferme. Son amour des légumes (et en particulier des tomates) fait plaisir à voir ! Jérémy, de son côté, a déjà beaucoup roulé sa bosse et n’en est pas à son premier wwoofing. Il nous raconte ses expériences des wwoofing en Allemagne et en Espagne ainsi que de longs séjours au Kenya et au Burkina Faso. Travailler à leur côté nous offre de beaux moments de dépaysement et nous rappelle qu’il existe tout un monde en dehors de notre ÉcoJardin… Vu le temps qu’on y passe, ça nous arriverait presque de l’oublier…
À la semaine prochaine !
PS : Vous noterez qu’il n’y a pas de photos de Léa dans la galerie ci-dessous. Ce n’est pas un oubli de notre part mais bien un souhait de sa part de rester anonyme sur internet. Dont acte.
Des beaux légumes, de la biodiversité et des petits chats. Rien à dire cette semaine 😁😁😁 Ça doit être l’assommante canicule ☀☀☀
bravo pour votre tenacité et votre courage avec cette sècheresse,tenez bon la pluie fera surement son apparition dans les jours avenir.gros bisous à tous les deux et à vox courageux wwofeurs