2020, c’est l’année du poireau dans l’astrologie Grivaldienne. C’est-à-dire que nos poireaux connaîtront la conjonction de différentes planètes, qui garantiront leur succès. D’abord, il y a la planète Sol, qu’on bichonne déjà depuis 3 ans grâce à nos techniques MSV. Ensuite, il y a la planète Filets. On a déjà expérimenté cette année : la lutte contre les parasites aériens des cultures (altises, piérides et noctuelles pour les choux ; mouches mineuses pour les poireaux) passe par l’installation de filets de protections adaptés. Cet hiver, nos poireaux sont très propres de ce point de vue-là. Bon, le problème (parce qu’il y en a toujours un), c’est qu’on les a principalement installés sur des buttes pleines de potentilles… Résultat : ils sont minuscules ! C’est pourquoi, cette année, nous comptons sur l’influence d’une troisième planète : la planète Désherbage. Pour faire simple, nos poireaux seront installés sur des buttes ayant connu une occultation cet hiver. Et voilà ! Bon, me direz-vous, pourquoi diable nous bassinez-vous avec vos poireaux en cette période de vœux et de bonnes résolutions ? C’est que finalement, des cultures ratées, cette année, il n’y a en pas eu tant que ça. Les poireaux d’hiver en font partie et ils nous manquent bien plus que n’importe quel autre légume ! Et puis, sur cet exemple, on vous montre comment on ne reste pas les deux pieds dans le même sabot : on améliore les choses progressivement, en tirant les leçons de nos échecs. Il y aura d’autres cultures pour lesquels on compte progresser : les betteraves de conservation et les choux-fleurs de printemps en font partie…
Les journées sont encore très courtes mais les fêtes sont déjà derrière nous. Après la folle année qu’on vient de terminer, on a savouré nos vacances comme jamais ! Nous voilà de retour sur le terrain et Fabrice trépigne d’envie de se lancer dans les premiers semis. Je le retiens comme je peux pour l’empêcher de semer des tomates au 10 janvier. Patience ! Avant ça, on a encore du pain sur la planche : les deux nouvelles serres arrivent dans deux semaines et il faut avoir expédié un maximum de travaux hivernaux avant ça. Alors on nettoie, on broie les abords des serres, on taille les haies. On en profite pour envoyer le camion au garage pour une remise à neuf (ou presque). Car, oui, c’est finalement l’option qu’on a adoptée : réparer ce qui est réparable pour repousser l’achat d’un nouveau camion à une période plus favorable, économiquement parlant.
En fin de semaine, on a le plaisir de recevoir Lucie dans notre ÉcoJardin. Lucie est aussi en train de préparer un BPREA (oui, comme Jean, David, Clément et Lili…), mais avant de se lancer dans les choses sérieuses, elle bénéficie de quelques petites périodes de stage pour visiter les fermes du coin afin d’affiner son projet personnel. Elle nous file un coup de main dans la préparation du marché du samedi. Avec le temps libéré, on en profite pour faire avancer des chantiers de désherbage (dont les fameux fraisiers de la serre nº1). Et enfin, pour finir sur une bonne nouvelle, sachez que Fabrice a réussi à réparer l’avarie de notre pompe, qui aspirait de l’air depuis des semaines : on a à nouveau 4 bars dans les tuyaux et on profite d’une météo plutôt clémente pour réhydrater nos sols de serre.
À la semaine prochaine !