On est encore en janvier, alors on a encore le droit de faire des résolutions. Il y a deux semaines, on vous avait déjà fait part d’un de nos défis de cette année : réussir les poireaux. Ou, plus largement : se donner tous les moyens de réussir ce qui très attendu par tous, notamment en tirant tous les enseignements possibles de nos échecs de l’année. La deuxième résolution concerne le printemps : on souhaite gagner en abondance et en précocité notamment entre mi-avril et mi-juin. Pour ce faire, on a mis au point tout un tas de stratégies, qu’on vous détaillera au fur et à mesure. Semer des petits pois en mottes, ça en fait partie par exemple. La troisième résolution, on l’a prise cette semaine, un peu devant le fait accompli… On vous explique.
En novembre, avant les gelées, on a fait rentrer nos carottes dans la cave et on les a recouvertes de paille (comme l’année précédente). Allez savoir pourquoi (hiver trop doux, tas trop épais) mais depuis une dizaine de jours, tout s’est mis à pourrir à toute vitesse. Jeudi matin, en urgence, on a décidé de faire du tri et de séparer ce qui était sauvable de ce qui ne l’était pas. Et… de tout laver. Sauf que jeudi, c’était aussi la journée la plus froide de la semaine : la température n’a pas dépassé les 2°C… Et que notre espace de lavage est situé dehors… N’importe, ce qui devait être fait a été fait : nos dernières carottes saines de l’année ont été lavées et stockées en chambre froide. Alors voilà la résolution nº3 : trouver une solution pour garder nos carottes le plus longtemps possible. On a déjà plusieurs pistes, évidemment, mais là encore, on vous dévoilera ça en temps et en heure.
Il y a des semaines comme ça, où le moral joue au yo-yo… Des carottes qui pourrissent, des épinards qui périclitent sans qu’on comprenne pourquoi (vraisemblablement à cause du Virus de la Mosaïque du Concombre), des gelées un peu fortes, une chambre froide en panne, nous voilà la mine basse et le front soucieux. Mais, vendredi, la température remonte et on bombe le torse en admirant nos batavias, nos scaroles et nos laitues. On replonge le nez dans le plan de culture des serres pour l’été et on se met à rêver de concombres, d’aubergines et de tomates… Samedi, pendant que j’assure la vente sur le marché de Vichy, Fabrice est resté sur la ferme et en a profité pour remettre en état l’électricité de la bergerie. Moralité : on a de la lumière partout désormais. Et même dans la chambre froide ! Une petite révolution aux Grivauds !
À la semaine prochaine !
Monsieur Kissa, chat entier, chat sauvage ? Vous rigolez ? c’est une grosse peluche, celui-là ! 🐱😂
Pour la conservation des carottes je me souviens que mes parents les mettaient dans la cave dans du sable!! Je n’aimais pas aller chercher les carottes, il fallait fouiller dans le sable. C’était une cave d’un ancien monastère, elle était dirigée vers le nord il me semble. Bon courage à vous. Yéta