Avec Fabrice, on assume d’être des puristes en la matière : on ne mange aucun légume hors-saison. Du coup, pas de tomate entre fin-novembre (en gros) et mi-juin. Ce qui fait que l’arrivée d’une tomate mûre dans nos serres est un véritable évènement pour nous ! C’est la récompense du marathon printanier de plantation des légumes d’été, dont nous sortons à peine. L’année dernière, il nous a fallu attendre la première semaine de juillet. Cette année, on a mangé 3 tomates le 11 juin, ce qui constitue un petit record ici ! Comme toujours, ce sont les tomates de la variété Previa qui arrivent en premier, et pour cause, c’est une variété hybride qu’on choisit un peu pour cela. Et aussi parce que c’est une tomate rouge et ferme, de calibre moyen, et que nos tomates anciennes sont plutôt grosses et souples (pour ne pas dire juteuses). Et ajoutons un détail qui a toute son importance : elle est bonne ! D’ailleurs, citons Yoann, notre wwoofeur : «Pour une première tomate, c’est plutôt prometteur».
Car oui ! Nous recevons de nouveau des wwoofeurs ! Yoann est donc le premier depuis le déconfinement. Son profil est plutôt intimidant, car c’est tout simplement … déjà un maraîcher ! Il a exercé à son compte pendant deux ans avant de faire un break. Même s’il dit sortir de cette expérience très fatigué, il a plutôt bien mené sa barque malgré des conditions pas toujours faciles (terrain en pente par exemple). Il est déjà très à l’aise avec toutes nos tâches, et pour cause ! On compare avec lui certaines de nos techniques, nos variétés, nos goûts en matière de maraîchage. Lili est là en début de semaine et en ajoutant l’inépuisable Maxime, on en arrive à être 5 dans le champ en même temps ! Du coup, tout avance à toute vitesse : on plante 55 m de pommes de terre, on sème 55 m de carottes, on plante nos derniers céleris-raves (enfin !), des salades et des fenouils. On palisse les tomates et on trouve même le temps de faire quelques désherbage en plein champ (oignons, salades et poireaux) et en serre (poivrons).
Vendredi, il pleut à seau ! En 24h, on prend plus de 60 mm, ce qui équivaut pratiquement à la pluviométrie mensuelle. Le lendemain matin, le bas du champ est un peu saturé (quelques flaques) mais l’eau est très vite absorbée. On en profite pour installer nos bâches à choux et, pour couronner une semaine bien chargée, on plante une centaine de choux de Bruxelles ! Bref, encore une semaine où on ne s’est pas tourné les pouces !
À la semaine prochaine !
Belle récompense pour votre travail à tous le beau temps va revenir et tout sera rentré dans l’ordre j espère venir vous rendre visite pour juillet
Belle récompense pour votre travail à tous le beau temps va revenir et tout sera rentré dans l’ordre j espère venir vous rendre visite pour juillet