Bon, c’est vrai qu’à tout choisir, c’est surtout de vacances dont on aurait besoin mais chaque chose vient en son temps… En attendant, il y a un moment que nous attendons avec impatience pour sortir un peu la tête du jardin : la rentrée de la Fanfare de Diou ! Ça fait depuis mars qu’on a du abandonner nos activités musicales, à cause d’un certain virus… Pour Fabrice, il s’agissait de cours de hautbois. Ceux qui ont été hébergés aux Grivauds cette année ont pu quelques fois l’entendre taquiner la double hanche, histoire de ne pas perdre la main (et la lèvre). Ces cours d’instrument et de solfège, on les doit à la Fanfare de Diou et à Lydie Curtil, qui s’est débrouillée tant bien que mal pour garder le contact avec ses élèves via Skype pendant le confinement. En ce qui me concerne, ce qui m’a manqué pendant la période, c’est la petite chorale qui s’est mise en place cette année à Pierrefitte, toujours sous la tutelle de la Fanfare. Cette chorale, constituée d’une douzaine de chanteurs, commençait tout juste à donner ses premiers concerts. L’arrêt brutal de ses activités nous obligera sans doute à reprendre un peu les choses au début : le souffle, la posture, le placement vocal, la justesse… Sans oublier les mélodies et les paroles. Les cours d’instruments reprennent cette semaine et la chorale la semaine prochaine. Bien entendu, il y aura un protocole sanitaire à respecter mais ça nous fera du bien de nous retrouver, c’est certain ! En fait, c’est même plus que ça : pour nous, ce décloisonnement est capital ! Il nous permet de nous souvenir d’une chose qu’on aurait tendance à oublier : il existe une vie en dehors de notre ÉcoJardin. Et ça fera baisser le stress accumulé en cette fin de saison.
«Stressés ? Vous ? Avec votre cadre idyllique, vos papillons et vos chats ?» Eh bien oui, un peu comme tout le monde, j’imagine, lorsqu’une activité tient trop à cœur. On est devenus très exigeants et on a envie de tout réussir. Et en ce moment, aucun relâchement n’est permis ! Les récoltes vont bon train, notamment dans les haricots. Si bien que le marché de Vichy nous prend quasiment une journée et demie à préparer. Vendredi, malgré la pluie matinale, on est quand même dehors pour récupérer les haricots, les courgettes, les carottes, les poireaux, les salades, les blettes, les choux, les céleris branches, le maïs, etc. Le samedi, le réveil sonne de plus en plus tôt (4h45 pour ma part) tellement le stand est devenu long à monter. On ajoute à ça les Amaps de Bourbon-Lancy (qui ont eu le droit à des poireaux cette semaine) et de Dompierre (qui ont profité de nos haricots verts et de nos carottes) et on voit que la semaine est déjà très remplie. Or, les installations de légumes ne sont pas terminées ! Dans le champ, il nous reste des radis d’hiver à planter ainsi qu’une série de mâches. Et dans les serres, c’est toute l’intersaison qui doit être mise en place : blettes, persil, laitues, chicorées, mesclun. À voir la taille de nos plants, on sent qu’on a déjà une grosse semaine de retard et ça ne risque pas de s’arranger ! Il y aurait une nouvelle tournée de désherbage à effectuer dans les carottes, le liseron dans les poireaux d’hiver, les bords de serre à tondre, les oignons qu’on n’a toujours pas fini de récolter… Bref, on est de nouveau à la bourre !
Bon, allez, je vous laisse, j’ai des partitions à préparer pour la rentrée de la chorale.
À la semaine prochaine !
Bon allé d’accord on fait demi-tour et on arrive… C’est pas comme si on avait fait le plus dur!! Bon courage on pense bien à vous. 😉
Attendez, vous faîtes demi-tour pour quoi précisément ? Pour planter des mâches ou pour vous inscrire à la chorale ?