Il y a un truc qui est vraiment nul avec la pluie, c’est que ça rend le jardin moins photogénique. Et en plus, ça mouille. Et après, on patauge dans les chemins. Et ça, ça nous fait râler encore plus qu’en temps normal. Bon mais, sérieusement, c’est fou comme j’ai du mal à prendre de belles photos du jardin en ce moment : il fait toujours gris et pluvieux. Du coup, dès qu’il y a une troué dans les nuées, je me précipite sur mon appareil et je capture l’instant. J’exagère à peine, depuis plus d’un mois, on a l’impression de ne plus voir le soleil que de façon très ponctuelle : un petit jour par-ci par-là. Nous, ça ne nous convient pas du tout ! Et pas seulement pour des histoires de photos ou même de moral. Mais aussi, parce que, figurez-vous que les cultures elles-aussi adorent la lumière. Bêtement pour la photosynthèse tout d’abord : sans soleil, le laboratoire chimique des feuilles est à l’arrêt… Ensuite parce que la lumière fait chauffer nos serres et que cette chaleur est aussi un facteur de croissance des végétaux. Enfin, parce que le soleil améliore l’évaporation et évite que l’eau stagne sur les feuilles. Ce séchage est très important parce qu’il permet d’éviter que les champignons (genre mildiou) ne se développent. De fait, les attaques fongiques sont nombreuses en cette fin d’automne : dans les salades et les épinards notamment. Rien à faire, c’est vraiment une année difficile jusqu’au bout !
Jour de pluie = jour de bureau. On s’enferme dans notre antre et on fait avancer les travaux administratifs du moment. Pour Fabrice, ça veut dire s’occuper de la comptabilité. Pour moi, ça tourne beaucoup autour de Qrop : planification des cultures 2022 et assolement. En passant, on lance une commande groupée pour du plant de poireau. Et on se dirige tout droit vers la commande de graines de l’année… Qui sera pour la semaine prochaine, si tout va bien.
N’empêche, on arrive quand même à avancer sur nos différents chantiers du moment. On prépare les futures planches de mâches (d’ailleurs, pour la prochaine, on va essayer une culture sur bâche) et de radis. Et on désherbe des épinards et des mâches. On est plutôt fiers de notre gestion de l’herbe sous serre cette année, d’ailleurs : tout est géré à un stade très précoce et les planches les plus problématiques (comme celles de serre 2 et 3) ont été bâchées. Moralité : c’est plutôt propre ! Profitons-en pour remercier Manon, qui termine là sa deuxième semaine de wwoofing dans notre ÉcoJardin et que le froid et l’humidité ont parfois mise à rude épreuve… On lui souhaite bonne route pour la suite de son périple.
À la semaine prochaine !