Chloe raconte son séjour aux Grivauds : témoignage d’une wwoofeuse

Chloe, wwoofeuse et rédactrice en chef de la semaine

Cette semaine, c’est une wwoofeuse qui prend la plume pour écrire l’article du blog ! Chloe est anglaise, elle a travaillé chez nous comme wwoofeuse ces derniers jours et nous a accompagnés dans tous les temps forts de notre travail, y compris au marché de Vichy ! Elle n’en est pas à sa première expérience et ses voyages l’ont déjà amenée aux États-Unis, en Australie et en France. Elle a commencé à apprendre le français mais c’est en anglais qu’elle nous livre son témoignage, Denis se chargeant de la traduction (en italique, après chaque paragraphe). Précisons que Chloe a été journaliste avant de se lancer sur la route…

« It’s no secret that food in France tops food in England, and I have never before been so convinced of this than during my wwoofing at ÉcoJardin des Grivauds.

Ce n’est pas un secret que la nourriture française surpasse celle d’Angleterre, et jamais je n’en ai autant été convaincue que lors de ce wwoofing à l’ÉcoJardin des Grivauds.

I passed a beautiful week at this haven of organic vegetables. I spent the sunny days sneaking juicy tomatoes in the greenhouse, cooking and eating with things I had never before tried (or even seen), planting turnip seeds and radish seedlings and harvesting and preparing vegetables for the market. Even after a year of wwoofing and working on farms around the world, I was still able to learn a lot of things about an organic garden.

J’ai vécu une belle semaine dans ce havre de légumes biologiques. J’ai passé les jours ensoleillés à chaparder des tomates dans les serres, cuisiner et manger des choses que je n’avais jamais goûtées (voire même vues) auparavant, semer des navets, planter des radis, récolter et préparer les légumes pour le marché. Même après une année passée à faire du wwoofing et à travailler dans des fermes tout autour du monde, je suis toujours capable d’apprendre beaucoup de choses à propos du jardinage écologique.

Rainette sur haricot (cliquer pour agrandir)

It was a really rewarding experience learning all the different names (in English and French) of the animals, plants and insects that made up the ecosystem of the garden.

Ça a été une expérience gratifiante d’apprendre tous les différents noms (en Anglais et en Français) des animaux, plantes et insectes qui font l’écosystème du jardin.

Denis and Fabrice never failed to explain not just what we were doing, but why we were doing it and how it would benefit the plant (despite the language barrier!). This made the experience much more gratifying and I am leaving with a huge wealth of new knowledge about organic farming thanks to these two exceptionally knowledgeable maraîchers!

Denis et Fabrice n’ont jamais manqué de m’expliquer non seulement ce que nous étions en train de faire, mais pourquoi nous le faisions et de quelle manière cela profitera aux plantes (et ce malgré la barrière du langage !). Cela a rendu l’expérience encore plus intéressante et je quitte les Grivauds énormément enchirie de nouvelles connaissances à propos de la culture biologique, grâce à ces deux maraîchers exceptionnellement cultivés (sic) !

Fabrice et Chloe à la récolte des carottes

It was also remarkable to see the effects that a long, hot and (especially) dry summer has on businesses like this one. Hearing about the problems posed for the vegetables by the lack of rain and the canicule made the issue of climate change feel much closer to home and measurable for me than ever before me. It is a sobering fact to know we are now living in the time previously warned about, and imagining how farms like this will operate in future years and how it could change how we produce and consume our food.

Ça a aussi été intéressant de voir les effets qu’un été trop long, trop chaud et (surtout) trop sec peut avoir sur ce genre d’activité. Entendre parler des problèmes rencontrés par les plantes à cause du manque d’eau et de la canicule rend la problématique du changement climatique beaucoup plus proche et plus quantifiable pour moi que ça n’a jamais été. Cela laisse songeur de savoir que nous vivons maintenant dans le temps dont nous avions été avertis, et d’imaginer comment les fermes comme celles-ci vont fonctionner dans les années à venir et comment cela pourrait changer la façon dont nous produisons et consommons notre nourriture.

Stand de la semaine sur le marché de Vichy

I was even lucky enough to go and help out at the market at Vichy. I was able to appreciate just how much the customers cared about where their food came from. Seeing people choose and take home our vegetables and imagining the delicious meal that they and their families were going to enjoy over the next week meant I received the full picture of the process from beginning to end.

J’ai même eu la chance de venir filer un coup de main sur le Marché de Vichy. J’ai pu me rendre compte à quel point les clients se préoccupaient de la provenance de leur nourriture. Voir les gens choisir et ramener chez eux nos légumes, imaginer les repas délicieux dont ils vont profiter eux et leur famille dans la semaine à venir signifie pour moi que j’ai pu voir l’ensemble du processus du début à la fin.

But I also learnt that this is not really a beginning and end to organic farming. Nothing is ever wasted at the farm. If a vegetable was not fit to sell at the market, or a plant hadn’t made it, it simply became food for the soil and contributed to whatever vegetable would be growing there next. It was wonderful to see this incredibly natural and ecological method of growing plants in action, and witnessing the fantastic results – delicious, fresh, organic vegetables.

Mais j’ai aussi appris que ça n’était ni réellement un début ni une fin pour l’agriculture biologique. Rien n’est gâché à la ferme. Si un légume ne convient pas pour la vente, ou si une plantation a échoué, cela devient simplement de la nourriture pour le sol et contribue à la croissance du légume suivant. C’était magnifique de voir en action cette méthode incroyablement naturelle et écologique de faire pousser des plantes, et d’être témoin de ses effets fantastiques : des légumes délicieux, frais et bio.

Merci beaucoup Denis and Fabrice. »

Et merci à Chloe pour cet article et pour ces quelques jours de jardinage ensemble !

Une réponse sur “Chloe raconte son séjour aux Grivauds : témoignage d’une wwoofeuse”

  1. Bueno. Leyendo este articulo, me dio cuenta que es el momento o nunca escribirles en castellano. Extraño los gatos y sus comentarios, tan verdaderos. Ellos saben todo sobre naturaleza y jardinería. Creo que sin ellos, ustedes, seres humanos, estarían perdidos, sin recursos… 🤣🤣🤣
    Que vivan los gatitos del huerto de los Grivauds !!! 🐱🐱🐱🐱

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