Les courges des Grivauds sont récoltées !

De gauche à droite : Potimarron, Butternut, Sucrine, Carat, Blue Ballet et Tromba d’Albenga.

La semaine dernière, on avait récolté nos potimarrons. Cette semaine, on est retournés dans notre champ et on a ramené le reste de nos courges (ou presque) ; l’occasion idéale pour vous les présenter ! Bon, on suppose que c’est inutile de vous expliquer ce qu’est un potimarron ou une butternut, qui sont deux classiques néanmoins délicieux, au goût de châtaigne pour la première et de noisette pour la seconde. La sucrine du Berry est un peu moins courante. Sa chaire orange vif et son goût très sucré en font une courge d’exception, utilisable aussi dans des plats sucrés-salés, des gâteaux et même des confitures ! Notre petite musquée Carat ; avec sa texture très fondante et son goût au nuance de carotte, est une courge parfaite en purée ou en gratin. En plus d’être magnifique, la Blue Ballet, avec ses couleurs contrastées (peau bleu-grise et chaire orange), présente une saveur prononcée d’une belle complexité, mêlant châtaigne, champignon et caramel. Enfin, il faut absolument connaître notre magistrale Tromba d’Albenga ! Proche de la butternut en texture et en saveur, sa forme extravagante capte l’attention et décuple l’imagination… Au final, on n’est vraiment pas mécontents de notre récolte : on a rentré au moins une tonne de courges, de quoi satisfaire toutes les envies !

On range les ficelles qui ont servi pour les haricots à rames.

Côté serre, nos tomates donnent encore plutôt généreusement et on peine à se résoudre à les désinstaller pour libérer les planches… On s’est résolus à sacrifier quelques pieds de Cornues pour y installer des blettes en début de semaine. Et puis on s’est attelés à une ancienne planche de haricots à rame : récolte des graines, rangement des fils et des goutte-à-goutte et broyage de la planche. Ça nous donnera un peu de place pour installer des scaroles.

Nos épinards débâchés

Vous vous souvenez sûrement qu’on avait installé une bâche sur les épinards, histoire de contenir l’enherbement. En fait d’herbe, c’est surtout le liseron qui s’est déchaîné et qui a commencé à sortir par tous les trous. La bâche nous gênant vraiment pour le déliseronnage, on a pris la décision… de la retirer, tout simplement. Le liseron présente néanmoins un intérêt : il nous permet de nous rendre compte de la souplesse de nos sols. Par exemple, sur la planche de droite, lorsqu’on tire dessus, il casse. Alors que sur celle de gauche, on emmène presque toujours une bonne partie de la racine. Pour nous, c’est signe d’aggradation de notre sol ; la vie du sol et le taux de matière organique augmentant, la texture s’améliore progressivement.

On protège les courgettes des premières gelées blanches.

Côté climat, pour terminer, la sécheresse est toujours bien présente et on a relancé une tournée d’arrosage en plein champ. Histoire de pimenter un peu l’ambiance, on a eu le droit cette semaine à nos deux premières gelées blanches, mardi et mercredi matin… Pour l’instant, à part quelques feuilles de courge, aucun dégât n’est à déplorer et tout continue à pousser. Même si c’est vrai qu’avec la durée du jour qui diminue, on sent un certain ralentissement…

À la semaine prochaine !

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Mille et un légumes d’automne !

Marché de Vichy, un stand aux allures de corne d’abondance

C’est en chargeant le camion vendredi après-midi pour le marché du samedi à Vichy qu’on s’est rendu compte à quel point notre jardin était devenu généreux ! C’est vrai que nos scaroles prennent de la place et qu’on emmène cette fois-ci quatre caisses de haricots verts (contre deux la dernière fois). Une fois installé notre stand ressemble à une corne d’abondance, tant il déborde de légumes par tous les bouts ! Ce qu’il y a de particulier avec les marchés de septembre, c’est qu’on y cumule à la fois les légumes d’été (aubergines, tomates, concombres, poivrons, courgettes, pâtissons) avec les légumes d’automne (courges, poireaux, céleris-rave, céleris-branche, choux blancs et blettes). Et puis, toujours nos prodigieuses frisées et scaroles, nos betteraves, nos fenouils, nos pommes de terre, le persil et le basilic, les oignons, l’ail, l’échalote. Sans parler du grand retour des carottes ! Reconnaissons-le, on était un peu à l’étroit dans nos 6 mètres de stand…

On quitte le champ des courges avec la bennette pleine !

La semaine a été marquée par une nouvelle vague de semis : épinard, mâche et mesclun. Ce sont des semis assez longs à réaliser parce qu’il faut beaucoup de plants pour faire une planche et qu’on sème plusieurs graines dans chaque motte. On notera aussi une grosse récolte de pommes de terre, un peu décevante côté rendement : la faute à un certain enherbement de la planche et à du grignotage (de rongeurs principalement). Autre grosse récolte, celle des potimarrons, qui commençaient à craqueler au soleil. Au final, on quitte le champ avec la bennette bien pleine : si la conservation est bonne, on a largement ce qu’il nous faut pour passer l’automne. D’autant plus, qu’il reste encore toutes les autres courges à récolter (butternuts, trombas, sucrines et carats) ! Un excellent résultat, quand on pense qu’on a planté nos courges directement à travers des planches enherbées (sur lesquelles on a tout de même posé une bâche). Pour rappel, je vous invite à re-visiter l’article où l’on voit la plantation (réalisée avec l’aide d’Amélie, une wwoofeuse) : http://ecojardindesgrivauds.fr/?p=926.

À la semaine prochaine !

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Plantations sous serre : c’est reparti !

Plantation des laitues sous serre ; Erza n’aide pas vraiment…

Ça n’est pas parce qu’il fait 30°C l’après-midi qu’il faut encore se croire en été ! Les nuits s’allongent et sont plus fraîches. Du coup, on ne plante plus rien en plein champ (à part une dernière série de mâches) et on réinvestit nos serres. Des laitues, des scaroles, des bettes, du persil, des mâches et des épinards : en tout ce sont pas moins de 25 caisses de plants qui faisaient de l’œil en ce début de semaine ! Sauf que … on n’était pas vraiment prêts à planter !

Au pied des concombres, le liseron se déchaîne…

En cause, l’enherbement des planches. Ceux qui sont passés par chez nous savent qu’on a un liseron particulièrement agressif dans nos serres. Sans parler des potentilles. Ces deux plantes traversent la paille les doigts dans le nez (le premier qui me demande où se situe le nez d’un liseron, je le donne en pâture à nos ânes). Lorsque la culture implantée est amenée à prendre de la hauteur (comme des concombres par exemple), pas d’inquiétude, il suffit de passer régulièrement sectionner le liseron pour l’empêcher de grimper. Mais lorsqu’il s’agit de plantes qui restent au ras du sol, comme des épinards, là, on s’inquiète. Du coup, pour les épinards et le persil, on n’a pas tergiversé et on les a plantés sur bâche. Pour le reste (salades, scaroles, choux raves), un broyage ras et un re-paillage devraient suffire. Mais on s’attend de toute façon à devoir passer plusieurs fois dans ces bandes pour limiter le liseron.

Heureux comme un épinard fraîchement arrosé

Au final, on a presque réussi à tout planter : il reste un peu d’épinards, un peu de mâches et des blettes pour la semaine prochaine. Ensuite, ça devrait se calmer côté plantations. Côté récolte, on continue à passer beaucoup de temps dans les haricots, pour le plus grand bonheur de nos amapiens, qui en redemandent ! On est aussi très contents de nos aubergines et de nos concombres, qui jouent les prolongations en ce début d’automne caniculaire. Donc, pour résumer, encore une semaine très dense mais bien productive !

A la semaine prochaine !

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Le haricot, star des Grivauds !

10 kg de haricots sur notre stand de Vichy !

Notre première série de haricots mange-tout à rames sous serre avait donné plutôt mollement. Par contre, elle nous avait permis de nous rendre compte à quel point nos clients, que ce soit en Amap ou sur le marché, étaient demandeurs de bons haricots frais. Du coup, on a semé 4 nouvelles planches de mi-juillet à fin-juillet : 2 planches de 60m en plein champ (dont une de haricots beurre) et 2 planches de 30m en serre. Et c’est en ce moment qu’on en récolte les fruits : la première planche donne à plein, les haricots beurre démarrent tout juste et les planches de la serre devraient commencer à produire la semaine prochaine. Il va pleuvoir du haricot aux Grivauds en ce début d’automne ! D’une certaine façon, ça tombe bien pour nous que nos légumes d’hiver soient tous plantés (les derniers radis ont été plantés hier) parce que les haricots, c’est très chronophage ! On va les récolter tous les deux jours pour qu’ils restent bien fins et on y passe de longues heures, courbés sur la culture, à inspecter chaque pied sous toutes ses coutures pour ne rien oublier…

Il y a encore plein de Saint-Pierre à venir !

En dehors des haricots qui jouent les prolongations, les légumes d’été commencent à marquer le pas dans notre grand jardin. Les tomates, les courgettes et les poivrons se raréfient sur les pieds. Encore que, côté tomates, on s’attend à quelques belles récoltes de Saint-Pierre ! Par contre, les Earl of Edge Comb (nos tomates orange), c’est quasiment terminé. Du coup, on est contents de pouvoir compléter les paniers avec nos beaux poireaux d’été et nos scaroles démesurées ! Et sur le marché de Vichy, nos courges prennent désormais la place qui leur est due sur notre beau stand coloré.

À la semaine prochaine !

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Ces maraîchers qui mouillent le maillot pour arroser leurs légumes

Denis affronte les terribles rapides de la mare des Grivauds.

Les températures ont chuté cette semaine et vos maraîchers frissonnent dans la clarté laiteuse de ces premiers petits matins d’automne. Par contre, ce qui n’a pas changé, c’est qu’il ne pleut toujours pas. Or depuis quelques jours notre système d’arrosage a un sérieux coup de mou. Pour le remettre en route, on a exploré toutes les pistes : nettoyer tous nos filtres, changer certaines pièces (dont la partie électronique de notre boîtier de commande), remplacer la pompe de la réserve par celle du puits. On a même été jusqu’à repêcher la crépine dans la réserve d’eau pour vérifier qu’elle ne s’était pas envasée. Opération délicate qui nous a demandé d’affréter un bateau pneumatique sur notre petite mare, sous l’œil sceptique de nos grenouilles et de nos tritons. Finalement le changement de pompe nous a permis d’arroser de nouveau nos légumes, avec tout de même un inconvénient de taille : elle s’arrête de manière intempestive, sans crier gare.

Fabrice en pleine récolte des haricots verts

Entre deux coups d’œil méfiants à nos lignes d’arrosage, on trouve tout de même le temps de faire avancer le travail ! Les navets et les premières mâches sont plantés ; le désherbage des fraisiers a (enfin) commencé ; on nettoie les abords de nos serres afin de pouvoir de nouveau les fermer. Et on récolte régulièrement nos haricots fins, qui commencent à donner pas trop mal ; on espère que nos amapiens de Bourbon-Lancy ont apprécié ! Et pendant ce temps-là, les épinards pointent le bout de leurs cotylédons…

À la semaine prochaine, pour de nouvelles aventures !

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