On nous annonce de l’eau pour la semaine prochaine ! Enfin ! De l’eau ! L’eau, c’est une substance liquide qui mouille, vous voyez ? Nous, on a un peu oublié à quoi ça ressemble alors on est un peu fébriles. Bon, ne nous mentons pas, même sans pluie, on arrivait quand même à faire pousser nos légumes. Et même plutôt mieux que l’année dernière : plus de goutte-à-goutte, une aspersion plus efficace et plus rien ne semble vraiment en souffrance. Mieux encore : nos haricots donnent à plein, nos poireaux d’été sont magnifiques, on s’extasie devant nos carottes. Bref, on n’est pas vraiment à plaindre. Mais, par ricochet, on est aussi débordés par les récoltes et par la préparation de nos ventes (paniers d’Amap et marché de Vichy). Moralité : on peine à garder le rythme pour les implantations sous serre. Certes, on a réussi à planter un peu cette semaine : de la mâche, de la salade, une première série d’épinards et du persil. Mais ça ira moins vite pour la suite : on n’a plus de planches propres pour accueillir notre prochaine série de mesclun et notre prochaine série de mâche. Fabrice a réussi miraculeusement à dégager quelques heures entre deux récoltes pour commencer le nettoyage de la serre 5 et pour lancer un semis d’engrais vert pour les futures planches de choux mais on sent qu’on marche un peu sur des œufs. Heureusement qu’il y a Yolande, notre wwoofeuse-rédactrice d’articles qui impulse dans notre aventure l’énergie qui nous fait parfois défaut en cette fin de saison…
C’est quand on se sent complètement épuisés le lundi soir après plus de cinq heures de récolte de haricots verts qu’on prend de grandes résolutions : il va falloir lever le pied plus tôt que prévu. Mais comment faire pour concilier ce besoin de modération avec un jardin qui est toujours autant exigeant ? La réponse est simple : il faut embaucher. Et cette fois-ci, on tergiverse moins qu’au printemps : nos finances sont de nouveau saines et les perspectives de vente pour l’hiver sont bonnes. Alors, oui, c’est reparti pour un emploi saisonnier ! Saurez-vous deviner vers qui nous nous tournons cette fois-ci pour venir nous épauler ?… Le suspens est intenable, n’est-ce pas ?
Réponse la semaine prochaine !