La semaine a démarré très fort avec la dernière plantation de plein champ de l’année : l’ail d’automne. L’opération est très simple : à intervalle régulier, on ouvre légèrement la paille, on grattouille la terre au plantoir et on y dépose un caïeux d’ail. Ensuite, on referme grossièrement les trous avec la paille pour que la terre ne voit plus la lumière. Cette culture très longue devrait mettre encore quelques jours avant de sortir de la paille et restera en terre jusqu’à l’été prochain !
Comme la météo devient très instable, alternant les périodes humides et douces avec les journées froides aux petits matins frôlant la gelée, on a décidé de déménager nos courges, histoire de pouvoir les conserver le plus longtemps possible. Ce sont nos amis et voisins Anne-Catherine et Rafaël – les fameux «Mangetouts de Passe-Colère» – qui les hébergeront désormais : il leur restait un petit coin dans un bâtiment de leur ferme, à l’abri du froid. Alignées sur les palettes, nos courges ont l’air encore plus nombreuses que lorsqu’elles étaient empilées dans la remorque sous notre hangar… Et encore, on s’est gardé les potimarrons sous le coude aux Grivauds, histoire de les surveiller de très près…
Autres moments symboliques dans la vie de notre jardin, cette semaine verra aussi la désinstallation de la dernière planche de tomates et de la planche des aubergines. Et comme on n’est pas du genre à perdre du temps, on a déjà planté une nouvelle série de mâches à la place des tomates ! Pour Alexandra, ce sera sa dernière plantation chez nous, l’occasion pour elle de mesurer l’ampleur de ses progrès, en dextérité et en vélocité ! Elle termine cette semaine son troisième (et dernier) stage aux Grivauds. Nous, on est bien tristes de la voir partir mais c’est comme ça… Maintenant, après une semaine de vacances bien méritées, elle entrera dans une dernière longue période de cours avant le Bac, qu’elle obtiendra sans aucun doute de façon tout aussi méritée compte-tenu de son engagement et de son sérieux ! Ça va nous manquer ces moments où elle nous obligeait à réfléchir à notre activité en commençant par un prudent «est-ce que je peux vous poser encore quelques questions ?…» Elle nous a promis de revenir visiter le jardin quand elle sera dans le coin ; alors on lui dit «Passe quand tu veux, Alexandra, tu es ici chez toi !»
À la semaine prochaine !
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