La nouvelle serre est bâchée !

On ouvre les tranchées le long de la serre.

On a mis à profit ce long week-end de Pâques pour bâcher notre nouvelle serre. Souvenez-vous, on vous a déjà présenté son montage sur ce même blog… Le dimanche, on a creusé les tranchées le long de la serre et monté les fils transversaux qui supportent la bâche. Le lundi, on a fait venir cinq courageux pour installer la bâche proprement dite : Jade, Cathy, Vincent, Jean-François et Sébastien. Si vous connaissez Fabrice, vous vous doutez que la technique utilisée a été astucieuse ! On vous explique ça :

Point d’ancrage avec corde : Jean-François est prêt à tirer la bâche !

D’abord on étend la bâche au sol. On prépare 5 points d’encrage sur le bord de la bâche : des trous et des rails pour empêcher la bâche de se déchirer. On y passe des ficelles, qu’on lance par dessus la serre et on tire ! Histoire de faciliter l’avancée du plastique, deux compères avec des balais se placent à l’intérieur de la serre. Ensuite, on dépose les bords de la bâche dans les tranchées et on remet la terre par dessus, ni vu ni connu !

L’opération s’est déroulée impeccablement ! On remercie très chaleureusement Jade, Cathy, Vincent, Jean-François et Sébastien pour leur efficacité !!!

(cliquez sur les photos ci-dessous pour les agrandir et lire les légendes)

À dimanche pour le résumé de la semaine !

Fabrice et Denis

Du bambou dans les petits pois !

Filet à petits pois, tenu par les bambous (cliquez pour agrandir)

Si vous nous suivez régulièrement, vous savez qu’on ne chôme pas aux Grivauds. Mais il y a des semaines où quand on se retourne pour regarder le travail accompli, il nous prend des envies de bomber le torse de fierté et de rouler des mécaniques au milieu des salades ! La semaine écoulée a été une semaine comme ça ! D’abord, on a rayé pas mal de choses sur notre liste des choses urgentes à faire : palisser les petits pois, semer les céleris raves, planter les fraisiers, pour ne citer que quelques exemples. Ensuite, nos cultures ont clairement changé de physionomie ! Ce qui était déjà en place a profité du soleil qui s’est glissé entre les averses : les choux s’étoffent, les épinards reprennent du poil de la bête, les carottes semées pointent enfin le bout de leur nez !

Mais ce sont surtout les nombreuses nouveautés qui ont vu le jour dans nos serres qui modifient un peu le paysage. À commencer par le palissage des petits pois : imaginez de grandes tiges de bambou supportant quatre longueurs de filet d’un mètre de haut. Deux jours après seulement, quelques plants audacieux y avaient déjà accroché leurs vrilles ! Dans une autre serre, on a nettoyé et paillé deux planches destinées à accueillir les tomates les plus précoces. Du coup, on en a profité pour sortir les plants de la pépinière histoire de les endurcir un peu. Rassurez-vous, on les recouvre d’une double épaisseur de voile la nuit…

Plusieurs évènements qui ont un petit parfum d’été : on a planté nos premières courgettes et on a semé du basilic. On a aussi planté quelques fleurs (des bourraches et des soucis en bordure de serre). Et comme toujours, plusieurs cultures viennent s’insérer au milieu des planches déjà installées : les courgettes dans les salades, les fenouils dans les épinards, les choux dans les mini-blettes, etc.

À la semaine prochaine !

Denis

Des oignons et des fèves bien au chaud sous la paille

Plantation d’oignons : Fabrice prépare le terrain avec un plantoir conique. Un petit malin vient compliquer l’opération…

Temps sec cette semaine ! Du coup, on s’est précipités dans notre champ pour aller planter de l’oignon et semer des fèves. Pour les oignons, on a commencé très simplement : on dépose directement les oignons sur le sol et on appuie légèrement dessus pour qu’ils s’enfoncent un peu. Tant que le sol est humide et qu’il n’y a pas trop de paille, c’est très facile. À partir de mardi, on a changé de stratégie : Fabrice, équipé d’un plantoir, écarte la paille et perce la terre (dans un même geste) ; je dépose ensuite un oignon dans le petit trou ainsi formé.

Poquets ouverts avec une tarière à pièges TOPCAT.

Pour les fèves, on est partis d’un sol qui n’avait encore jamais été paillé : les vers de terre n’avaient pas encore fait le boulot… Du coup, on y a été franchement : on a ouvert des poquets avec une tarière à pièges (ceux qui nous servent pour les campagnols). Ensuite je passe derrière avec mes graines et j’en mets 4 par poquet. Tout simplement.

Et après ? Eh bien, on paille ! Une belle épaisseur de paille (entre 10 et 20 cm) pour nourrir les vers de terre pendant un an et limiter l’enherbement (pas de binette chez nous…).

Et pendant ce temps, le printemps continue à s’installer timidement, comme en témoignent les photos ci-dessous.

À la semaine prochaine !

Denis

La ferme aux grenouilles

Il a beaucoup plu cette semaine… Ça nous complique un peu la tâche, en période de plantations d’oignons, de semis de fèves et de paillage mais on en prend notre parti. Surtout qu’on ne chôme pas dans les serres : on plante (navets, roquette, salade), on repique de la tomate à tour de bras, on récolte les derniers poireaux et les premiers épinards.

Bon, certains chantiers se retrouvent au point mort, comme pour cette planche de fraisiers qu’on a du abandonner à cause du tracteur qui a décidé de tomber en panne alors qu’on venait juste de débuter le paillage. C’est bête : pas de paille, pas de plantation (on ne peut pas pailler par dessus les fraisiers…).

Mardi, on a reçu la visite de Théo, le wwoofer de nos voisins les Mangetouts (voir note article précédent). En attendant que la pluie cesse, on élimine avec lui une tâche de potentilles dans une planche mâche/choux raves/petits pois puis on l’emmène récolter les poireaux. C’est le genre de gars efficace, toujours de bonne humeur, curieux de tout, qui vous vide un camion de plants d’oignons en sifflotant et qu’on surprend en train de balayer le sol du camion sans qu’on lui ait rien demandé… Bon vent à toi, Théo, on te souhaite un bon voyage !

À la prochaine !

Le printemps toque à la porte du jardin !

Les jours s’allongent, les températures sont très douces, on peut de nouveau arroser dans les serres : tout se réveille ! Et ça fait plaisir à voir : les blettes et les épinards ont pris du volume, les salades pomment, les allées fleurissent…

Un peu de nettoyage, un peu de plantation (des choux blancs, des choux raves, des choux chinois et des salades) et beaucoup de semis : de l’oignon, de la roquette, des fenouils, des choux, des salades, des fleurs et … des courgettes ! La pépinière commence à être bien pleine.

Le week-end dernier, on a passé un peu de temps chez Anne-Catherine et Raphael, d’anciens wwoofers de Fabrice qui se sont installés sur un terrain tout près. Ils prévoient de produire des fruits et quelques tomates à partir de cette année. Et de faire un peu de transformation. On vous tiendra au courant mais vous pouvez d’ors et déjà les suivre dans leur aventure grâce à un beau site : https://lesmangetoutsenimages.tumblr.com/

On en a profité pour récupérer quelques repousses de framboisier mal placées, qui seront du meilleur effet derrière notre serre à plants.

À bientôt,

Denis

Semis de carotte sur sol vivant : on vous raconte

Sol vivant oblige, tous nos sols sont couverts. Plus précisément, chez nous, on les recouvre de paille. Ça nourrit le sol et ça limite l’enherbement. Mais du coup, quand on veut semer ses carottes, ça demande un peu d’ingéniosité.

On vous explique tout ça en images (cliquez sur les photos pour les agrandir).

On écarte la paille sur les bords de la planche.
On sème sans soc : les graines sont simplement déposées sur le sol.
Les graines sont visibles à travers la paille.
On dépose une couche de compost propre au dessus des lignes de graines.

Histoire d’éviter que les limaces ne se jettent sur les jeunes plantules de carottes, on sème aussi des radis entre les carottes. Et avec ce que les limaces nous laisse, on peut vous refaire de jolies bottes de radis : ça permet aussi de patienter en attendant que les carottes soient prêtes.

On broie de la paille pour faire de la «menue paille».
On recouvre la planche avec la menue paille.

Rendez-vous dans quelques jours pour voir les carottes sortir…

Du nouveau dans la pépinière !

On n’a pas chômé cette semaine ! Le froid s’est installé comme prévu et même si on a essayé d’anticiper un maximum de choses, on n’a pas pu empêcher la faux du destin de venir abattre une bonne partie de nos plants de tomates. Quand je dis destin, on n’en est pas loin : -12°C la nuit, une serre à plants légèrement mal fermée, un chat qui rentre se mettre au chaud sur notre table chauffante et qui dérange nos voiles thermiques… Du coup, on resème en urgence.
Le lendemain de cet incident, on recevait une commande passée la semaine dernière pour … du câble chauffant. On dégage une zone au sol, une couche de sable, on fait zigzaguer le câble, on recouvre de sable et de diverses épaisseurs de textiles et nous voilà avec un beau petit sol chauffant ! On en profite pour y installer des plants de tomates et aubergines fraîchement repiqués.

Pour finir, un mot sur Alexandra, qui terminait cette semaine un premier stage chez nous. Elle est arrivée il y a 3 semaines, a participé à toutes nos activités avec beaucoup d’enthousiasme et nous a beaucoup aidé. Semis, plantations de salade et d’ail, récoltes de mâche, désherbage, paillage, repiquage, on ne lui a rien épargné ! Elle a été d’une curiosité incroyable et nous a bombardé de questions en permanence. En un rien de temps, elle a appris à reconnaître une bonne cinquantaine de plantes et a parfaitement intégré notre logique de sol vivant. Elle fera son retour en juin, on vous tiendra au courant !

À bientôt pour de nouvelles aventures maraîchères,

Denis

Plantation d’ail dans la bise

Cette semaine, on travaille à trois : Alexandra, notre stagiaire, Denis, fraîchement débarqué de Sens et Fabrice, le grand horloger du jardin. On n’a même pas peur du froid et on plante de l’ail en plein champ !
Vendredi après-midi, les premières fondations d’une nouvelle serre commencent à être installées…